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Le Niger est traversé par d’importants flux migratoires en provenance d’Afrique subsaharienne et à destination de la Libye et de l’Europe. Ces flux, dont l’essor remonte au début des années 1990, se sont concentrés sur l’axe Agadez-Sebha, à la suite de l’ouverture officielle de la frontière terrestre nigéro-libyenne, faisant de cet axe l’une des principales voies de passage des migrations transsahariennes. Le Niger et la Libye, respectivement pays d’émigration et pays d’immigration, sont alors également devenus des pays de transit. De véritables réseaux migratoires s’y sont développés, conjointement support et reflet de ces circulations humaines. Dans une optique générale de compréhension du système migratoire euro-africain et de connaissance des formes d’inscriptions socio-spatiales des flux de transit migratoires au Sahara, nous proposerons ici une analyse de l’organisation de ces réseaux et des relations qu’entretiennent entre eux les divers groupes d’acteurs privés et publics qui les animent. À travers l’implication généralisée des agents de l’État nigérien dans ces circulations illégales, il s’agira de percevoir l’évolution des logiques de l’État et de son rapport à la loi qu’il édicte.

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Type

Journal article

Publisher

IRD

Publication Date

04/2005

Volume

36

Pages

43 - 62