Cookies on this website

We use cookies to ensure that we give you the best experience on our website. If you click 'Accept all cookies' we'll assume that you are happy to receive all cookies and you won't see this message again. If you click 'Reject all non-essential cookies' only necessary cookies providing core functionality such as security, network management, and accessibility will be enabled. Click 'Find out more' for information on how to change your cookie settings.

Une des difficultés dans l’analyse des processus migratoires réside dans le fait que l’on peine à expliquer le phénomène dans sa globalité, la complexité de celui-ci expliquant en grande partie cette situation. Ceci est particulièrement vrai dans le cadre des migrations Sud-Nord, notamment en provenance d’Afrique sub-saharienne, surtout appréhendées à travers le modèle push-pull, économiste, néolibéral et facile à appliquer à la plupart des situations. Aussi, de plus en plus d’auteurs insistent sur l’importance de trouver des approches alternatives à ce raisonnement classique. Cette communication tente de rendre compte du sort des hommes et des femmes qui n’optent pas pour la migration internationale et vivent dans des communautés fortement marquées par la migration des hommes. Plus précisément, nous nous proposons, afin de tenir compte de la complexité du phénomène, d’appréhender celui-ci du point de vue du contexte socioculturel dans lequel ces départs s’effectuent. Pour ce faire, à partir d’une étude de cas réalisée dans une petite ville du Nord Ouest du Sénégal, nous tenterons de comprendre et d’expliquer pourquoi dans cette communauté certains restent alors que d’autres partent. L’objectif à terme est de fournir un autre regard sur la relation entre migration et développement en général et local, en particulier.

More information

Type

Conference paper

Publisher

International Migration Institute

Publication Date

16/11/2010