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Les trente dernières années ont vu des mouvements de masse d’Égyptiens vers divers pays dans le monde, allant du Koweït à l’Italie, l’Allemagne et les Etats-Unis, l’immigration est devenue un composant quintessentiel de l’histoire sociale des familles Egyptiennes, s’illustrant comme un désir commun parmi les classes moyennes en Egypte. Depuis les années 1990, l’ère de la globalisation et de la libéralisation a eu pour résultat une augmentation de la proportion de familles et de foyers dont les membres sont dispersés au-delà des frontières. Les familles au nord et au sud du Sahara ne font pas exception. Dans ma thèse de Maîtrise, je me suis concentrée sur les familles égyptiennes de classe moyenne les moins privilégiées dont le soutien de famille principal travaille dans le secteur de services de la ville de New York tout en soutenant des familles transnationales en Egypte. Sur la base d’une ethnographie de deux années sur des sites multiples avec les travailleurs migrants Egyptiens à New York et leurs familles en Egypte, j’ai exploré comment les liens intimes dans la vie des familles de migrants sont construits et négociés à l’intérieur du contexte économique étendu du capitalisme et du néo-libéralisme dans les pays où ils vivent de manière transnationale. Dans cet article, mon but est de présenter les potentiels et les défis à conduire une ethnographie à facettes multiples dans un monde qui reste limité par les domaines sociaux transnationaux. Je fais l’illustration de la façon dont la démarche sur sites multiples reflète celle des chercheurs intéressés à mener des recherches sur les migrations depuis une perspective transnationale ainsi que des chercheurs entreprenant un cadre de travail analytique sur plusieurs niveaux. Je montre que lorsque l’ethnographie est prise en considération de manière classique comme une méthode de collecte de données par interaction personnelle avec les sujets et les évènements alors qu’ils se produisent dans leurs environnements naturels, la conduite de travaux sur le terrain en vue d’une ethnographie sur sites multiples, transnationale par définition, auprès de cette population représente une approche méthodologique valable, en fait une approche devenant naturelle, par le suivi des personnes, des buts, des biens. En d’autres termes, les chercheurs souhaitant comprendre les processus transnationaux liant les perspectives macro-intermédiaires-micro. Par exemple, j’ai fait l’examen des mouvements de travailleurs migrants égyptiens de bas salaires et de bas niveau, de leurs familles, leurs ressources, ainsi que des mouvements de devises entre New York, l’Egypte et plusieurs autres destinations comme l’Arabie Saoudite, Koweït et les Émirats arabes unis. En outre, j’ai appris comment les migrants, différenciés par classe, sexe, situation de famille, accords familiaux, religion et force des croyances, vivent leurs expériences de mariage transnational dans des villes diverses. Qui plus est, mes entretiens avec les membres rapprochés des familles de migrants en Egypte m’ont donné un aperçu de la manière dont les significations culturelles et matérielles et leurs symboles sur la migration des travailleurs vers l’Occident, et les Etats-Unis en particulier, sont élaborées et reproduites parmi les classes moyennes égyptiennes. La conduite d’une ethnographie sur sites multiples m’a aussi appris les domaines sociaux transnationaux parmi les académiciens sont limités dans le système global actuel. Lors de mes déplacements entre les villes, j’ai dû faire face aux questions de délivrance de visas, de citoyenneté, ainsi que de sexospécifités et de politiques de classes dans les aéroports, les avions, les ambassades, les rues, les restaurants, les demeures, les salons et les cuisines.

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Type

Conference paper

Publisher

International Migration Institute

Publication Date

26/11/2008